
Sauf que le sondage en question, démonté par une grande partie de la presse britannique, prête à polémique. L`étude en question s`appuie notamment sur des questions posées extrêmement floues. Et ne mentionnent même pas le terme de "djihadistes". Comme celle-ci : "Avez-vous de la sympathie pour les jeunes musulmans qui quittent le Royaume-Uni pour aller se battre en Syrie ?"
#1in5Muslims
Et le problème, relève, notamment, The Independent, est que les personnes partant en Syrie n’y vont pas forcément pour rejoindre les rangs des djihadistes. Ces dernières semaines, de nombreux médias ont relayé les histoires de ces Britanniques partant combattre l’Etat islamique, avec les Kurdes, par exemple. The Independent, qui rappelle que de nombreuses victimes des attentats de Paris étaient musulmanes, pose aussi la question de la représentativité de l’échantillon : 1 000 répondants, alors que les musulmans constituent 5% de la population au Royaume-Uni. Le sondage, et la présentation qui en est faite, contribue évidemment à répandre un véritable sentiment de défiance vis-à-vis de l`ensemble de la population concernée.
Au-delà de la lecture critique de cette étude, nombreux sont ceux qui ont épinglé le Sun sur Twitter, via le mot-dièse #1in5Muslims. Et ils n’ont pas perdu une belle occasion d’ironiser sur les clichés qui colle à la peau des musulmans.
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