Autant l`on peut admirer le geste apostolique du pape qui prend consciemment le risque d`exposer sa vie sur terres de prédilection des islamistes et des extrémistes chrétiens que sont le Kenya, la Centrafrique et l`Ouganda; autant l`on doit rechercher, juger et condamner ceux qui, par récemment au Niger ont incendié, blessé, mutilé et tué dans dix-huit villages démunis... Le Niger participe à la force multinationale qui a été formée pour éradiquer Boko Haram. Dont ils transforment les versets malheureusement en slogans religieux creux et œuvres sataniques catastrophiques.
" Le bilan est le suivant: 18 morts, 11 blessés, près de 100 habitations brûlées", a annoncé Bako Mamadou, le maire de Bosso, dont une centaine d`habitations ont été gratuitement incendiées par les terroristes.
"Les assaillants sont venus du Nigeria et ont juste traversé la rivière Komadougou Yobé", qui sert de frontière naturelle entre le Niger et le Nigeria, a précisé à l`AFP une source humanitaire.
Le 27 octobre, le Parlement avait voté une loi autorisant le gouvernement à "reconduire pour trois mois" l`État d`urgence décrété en février dans la zone. Les attaques des islamistes ont déjà provoqué la fermeture de plus de 150 écoles et contraint plus de 47.000 personnes à fuir leurs villages.
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