Mondial de football 2018 : la BBC donne la parole aux «hooligans russes» et c’est… surprenant

  17 Février 2017    Lu: 664
Mondial de football 2018 : la BBC donne la parole aux «hooligans russes» et c’est… surprenant
L’Equipe s’est fait le relai le 16 février du contenu d’un reportage diffusé le même jour sur la BBC. L’un des «hooligans russes» qui y intervient n’hésite pas à clamer que Vladimir Poutine a voulu envahir l’Europe avec des «militaires hooligans».
Cas de complotisme autorisé ? Alors que la Russie accueillera dans un peu plus d’un an la Coupe du monde de football 2018, la BBC a diffusé le 16 février un reportage faisant intervenir des individus présentés comme des hooligans russes qui promettent un «festival de violence» lors de la grande messe du ballon rond.

En France, le très sérieux journal L’Equipes’est fait le relai du contenu du reportage. Ainsi, on apprend d’un «hooligan anonyme» que si le prochain mondial de football sera «pour certains un festival du football, pour d`autres ce sera un festival de violence».

Poutine lance ses «forces spéciales militaires de hooligans» à l’assaut du Vieux Continent
Tous ceux qui se rappellent des terribles affrontements qui avaient secoué Marseille lors du dernier Euro quand hooligans anglais, russes et locaux s’étaient livrés à de véritable batailles rangées au coeur de la cité phocéenne, ne seront pas surpris. Après tout, il est vrai que la Russie est touchée par des problèmes de violences de la part de ses supporteurs.

Mais quand un des protagonistes du reportage avance que le président russe est à l’origine des violences dont Marseille a été le théâtre, on peut légitimement s’interroger sur la pertinence des propos. Surtout quand on voit leur teneur : «Des forces spéciales militaires de hooligans avaient été envoyées par Vladimir Poutine pour conquérir l`Europe.»

A noter qu’avant d’introduire cette citation que l’on se passera de commenter, L’Equipe a souligné que le gouvernement russe était «soupçonné d`être à l`origine des graves débordements» de Marseille. Quant à connaître la racine de ces soupçons ou ce qui pourrait les étayer, il faudra repasser.

Le quotidien sportif prévient qu’«en 2018, les yeux du monde entier seront cette fois braqués sur [leur] pays, tout comme sur le comportement des autorités russes». En déplacement à Doha le 16 février, Gianni Infantino, président de la FIFA, a quant à lui déclaré n`être «pas du tout inquiet» par rapport à la sécurité lors de la prochaine Coupe du Monde. Deux visions des choses.

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