Un groupe de 72 professeurs de la prestigieuse université Sharif de Téhéran avait appelé le gouvernement à laisser venir ces lutteurs afin de ne pas agir de la façon «honteuse» des Etats-Unis. Vendredi, Téhéran avait annoncé que l`Iran n`accorderait pas de visa à ces lutteurs devant participer à une compétition internationale de lutte libre dans la province de Kermanshah (ouest), les 16 et 17 février.
Mais quelques heures après cette décision, un juge fédéral avait émis une injonction temporaire valable sur l`ensemble du territoire américain, suspendant ainsi le décret du président Donald Trump émis le 27 janvier et interdisant l`entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane, dont l`Iran. Samedi, le département américain de la Justice a fait appel de cette décision du juge fédéral, qualifiée de «ridicule» par M. Trump.
A la suite du décret présidentiel jugé «insultant» et «honteux», l`Iran avait appliqué le principe de réciprocité en n`accordant plus de visas aux ressortissants américains. Un principe à nouveau appliqué après l`annonce de nouvelles sanctions américaines contre Téhéran en représailles à un nouveau test de missile balistique iranien le 29 janvier. L`Iran visera «des individus et des entreprises américaines» soutenant des groupes «terroristes».
Depuis l`investiture de M. Trump le 20 janvier, le ton n`a cessé de monter entre Washington et Téhéran, dont les relations diplomatiques ont été interrompues peu après la révolution islamique de 1979 et l`occupation de l`ambassade américaine à Téhéran.
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