Comment la CIA avait trompé l`administration américaine sur le Karabakh? - DOCUMENTS D`ARCHIVES

  19 Janvier 2017    Lu: 1752
Comment la CIA avait trompé l`administration américaine sur le Karabakh? - DOCUMENTS D`ARCHIVES
La CIA, l`Agence centrale de renseignement des États-Unis, a publié des documents d`archives recueillies dans un demi-siècle. Les documents de 13 millions, qui couvrent la période 1940-1990, ont été déplacés sur Internet.

Il y a des matériaux liés à la guerre de Vietnam et de Corée, la Guerre froide, les recherches scientifiques importantes, même sur l`étude d`OVNI.

AzVision.az vous sera présenté en versements les matériaux liés notre pays dans les documents d`archives de la CIA.



Le premier document présenté est concernant le rapport «l`Histoire de l`hostilité entre l`Arménie et l`Azerbaïdjan» (History of the Armenian-Azeri Animosity) de la CIA préparé en 1988.

Alors il y a beaucoup d`erreurs claires et des attitudes biaisées sur des faits historiques dans le rapport préparé pour le Vice-président des États-Unis dans cette époque et présenté avec la signature du directeur de la CIA William Webster.



Après avoir examiné ce rapport, il est clair que le gouvernement des États-Unis d’où avait fourni par la source de l`information fausse au sujet du conflit du Karabakh. Simplement, leur agents de renseignement ne leur fournissaient pas les informations correctes.

Selon le rapport, l`animosité entre les Arméniens et les Azerbaïdjanais dans l`URSS a fondamentalement été liée par les différends religieux et ethniques. Les Arméniens sont des chrétiens orthodoxes, les Azerbaïdjanais sont les turcs et les musulmans chittes. Pendant des siècles, ces différences ont conduit à des revendications territoriales, en particulier dans le conflit du Haut-Karabakh.

"Tout au long de l`histoire des territoires arméniens et azerbaïdjanais faisait partie de l`Empire perse et les Turcs ottomans. L`Empire russe avait pris les deux groupes ethniques sous son égide en élargissant jusqu`à la région du Caucase au début du 19ème siècle, il leur a causé une rivalité de temps en temps

La déportation de toute population arménienne par la Turquie et le décès du 1,5 million de personnes au cours de ce processus, ont augmenté la haine sévère des Arméniens envers les Turcs, y compris les Azerbaïdjanais. En même temps la majorité des Arméniens ont commencé à regarder les Russes comme le défenseur ou "mieux que les méchants".

Pendant la chute de l`Empire tsariste en 1917, l`Arménie et l`Azerbaïdjan sont devenues des républiques indépendantes dans les deux ans. Par ailleurs, leur haine mutuelle les uns des autres a facilité la mise en place de l`hégémonie de l`Armée rouge soviétique dans la république du Caucase assoupli et les deux faisaient partie de l`URSS en 1920.

La direction bolchevique était dans le contrôle du Karabakh. Toutefois, les Arméniens ont estimé que la composition ethnique de ces régions (la plupart des Arméniens vivant) et leur appartient en fonction de leur place particulière dans notre histoire nationale. Tout d`abord, Moscou a donné Karabakh à l`Arménie, mais avec le vaste espace à proximité de ses frontières avec la Turquie et Ankara s`est prononcé contre la création d`un nouvel État arménien, enfin le Karabakh est rentré en 1923 en Azerbaïdjan par la décision de l`Union soviétique (en changeant le Haut-Karabakh).

Depuis ce temps, les Arméniens ont fait campagne pour le retour du Haut-Karabakh sur une base régulière. Selon le conseiller de l`économie moitié arménien de Gorbatchev Abel Aganbekyan, la partis, les communautés arméniennes pendant des décennies, ont soulevé la question au cours des réunions et des rencontres publiques. Dans les années 1960-1970 les dissidents arméniens ont édité plusieurs exemplaires de manifestes pour le retour de la région.



En se basant sur la proximité spirituelle russe et la représentation arménienne dans l`élite politique de l`URSS, l`intolérance des Azerbaïdjanais avaient monté à la suite de l`attitude chaleureuse russe à l`égard des Arméniens.

En outre, les Azerbaïdjanais se sentaient des victimes eux-mêmes pour la raison du chômage croissant, des difficiles conditions de vie et de l`aggravation des tendances démographiques. Ceci est un grand ressentiment qui affecte indirectement la tension arméno-azerbaïdjanais et augmente le potentiel de violence contre les Arméniens vivant en Azerbaïdjan », - dit le rapport.

Said Musayev
AzVision.az

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