L’organisation mondiale de la santé publie ce lundi 16 novembre une étude sur l’antibiorésistance, un fléau mondial qui fait des milliers de victimes chaque année. La résistance aux antibiotiques est une réaction peu connue des malades. Pour preuve, selon une étude de l’OMS, 44% des personnes interrogées pensent que ce problème ne se pose que pour ceux qui abusent des antibiotiques et les deux tiers estiment pouvoir l’éviter en prenant correctement le traitement qui leur a été prescrit.
Dans certains pays du monde, les antibiotiques sont encore mal connus. 64% des interrogés pensent pouvoir soigner un rhume ou une grippe avec et 32% arrêtent leur traitement dès qu’ils commencent à se rétablir.
« L’augmentation de la résistance aux antibiotiques représente un immense danger pour la santé mondiale, et les gouvernements reconnaissent désormais qu’il s’agit de l’un des plus grands défis auxquels la santé publique est confrontée aujourd’hui.
Elle atteint des niveaux dangereusement élevés dans toutes les parties du monde », déclare le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS, en annonçant aujourd’hui les conclusions de l’enquête. Afin de sensibiliser les gens à l’antibiorésistance, l’organisation lance ce lundi 16 novembre la première semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques, accompagnée d’une nouvelle campagne « Antibiotiques, à manipuler avec précaution ».
L’étude de l’OMS a été réalisée auprès d’habitants d’Afrique du sud, Barbade, Chine, Egypte, Russie, Inde, Indonésie, Mexique, Nigéria, Serbie, Soudan et Vietnam.
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