AzVision.az rapporte que dans une interview avec la Deutsche Welle, le diffuseur de l`Allemagne, publié mercredi, Kotcharian a souligné que Sarkissian ne devrait pas avoir poursuivi un tel accord de grande envergure avec l`UE, en premier lieu en raison de relations étroites de l`Arménie avec la Russie. Il semble impliquer que la réaction russe contre cet effort de l`intégration européenne est ce qui contraint Erevan à rejoindre l`Union économique eurasienne (UEE).

«Je ne soutiens pas la signature du genre d`un accord d`association avec l`UE qui était sur la table", a-t-il dit. "Non pas parce qu`il était bon ou mauvais, mais parce que certaines de ses dispositions étaient géopolitiquement sensible, pour ainsi dire, pour nos autres partenaires. J`ai compris que nous devons compter avec cela. "

Kotcharian a fait valoir que l`Arménie avait entrepris des pourparlers d`association avec l`Union européenne ainsi que la Géorgie, la Moldavie et les anciens États soviétiques Ukraine plus pro-occidentaux qui ont longtemps eu des relations difficiles avec Moscou. "Par conséquent, il était certainement tort de vous impliquer dans ce processus si profondément que de se retrouver dans un endroit totalement différent," a-t-il dit, se référant à une adhésion ultérieure de l`Arménie à l`UEE dirigée par la Russie.

Sarkissian a annoncé sa décision de demander l`adhésion à l`UEE en septembre 2013, moins de deux mois après que son gouvernement a travaillé sur les principaux modalités de l`accord d`association avec la Commission européenne. Le brusque changement est largement cru d`avoir résulté de la forte pression russe.

L`Arménie et l`UE devraient entamer des négociations officielles le mois prochain sur un nouvel accord moins ambitieux qui contiendrait certaines dispositions politiques et économiques de leur accord mis au rebut. Les entretiens souligneront les espoirs du gouvernement arménien à approfondir les liens avec l`Europe, même après son entrée dans l`UEE. Kotcharian semblait sceptique quant à cet acte d`équilibre délicat, en disant que la portée de ces liens sera désormais "à échelle réduite et incomplète."

"Nous allons continuer à se sentir pendant longtemps les dommages à la réputation internationale de l`Arménie causé à la suite de ce demi-tour d`une journée, ce qui était absolument inattendu pour les deux les Européens et la société arménienne," dit-il.

Kotcharian, qui était président de l`Arménie de 1998-2008, a également affirmé que, contrairement aux déclarations optimistes faites par Sarkissian et d`autres fonctionnaires arméniens, les États membres de l’UEE ne bénéficient pas encore de l`économie nationale en difficulté. Il a cité des statistiques officielles montrant que le commerce de l`Arménie avec la Russie a effectivement chuté au cours de la dernière année en raison d`une forte dépréciation du rouble russe.

Kotcharian, qui siège sur le conseil d`une grande société russe et passe une grande partie de son temps à Moscou aurait, était en même temps veiller à ne pas appeler à la sortie de l`Arménie dans le bloc économique dirigée par la Russie. Il a dit que plus de temps est nécessaire pour évaluer l`impact économique de l`UEE sur l`Arménie.

Une fois un proche allié de Sarkissian, Kotcharian a grandi de plus en plus critique de son successeur trié sur le volet au cours des dernières années, ce qui alimente les spéculations sur son désir de revenir à la politique active. Son possible retour tomba gravement compliqué, cependant, après Gagik Tsarukian, un magnat Kotcharian lié menant deuxième plus grand groupe parlementaire de l`Arménie, a capitulé en février dans une impasse amère avec Sarkissian.

Les observateurs estiment que Kotcharian va le trouver encore plus difficile de revenir au pouvoir si Sarkissian réussit à transformer l`Arménie en une république parlementaire par le biais d`amendements constitutionnels qui ont été mis sur le référendum du 6 décembre.
Parlant à la Deutsche Welle, Kotcharian a réaffirmé sa forte opposition aux modifications proposées. Il a de nouveau affirmé que qu`ils sont censés garder indéfiniment Parti républicain de Sarkissian (HHK) au pouvoir.

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