Dans les couloirs de l`Assemblée, le député socialiste Philippe Doucet a trouvé "normal que le Premier ministre joue la transparence" sur le risque chimique, affirmant qu`"il y a un certain nombre de remontées d`information venant de Syrie qui peuvent montrer que c`est quelque chose de possible".
Interrogé sur la réaction de la population à ces déclarations du chef du gouvernement, cet élu du Val d`Oise a jugé que "les gens ne sont pas dans une logique de panique".
Considérant que "le Premier ministre a sans doute prononcé ces paroles sur la base d`éléments précis", le député Les Républicains Eric Ciotti a aussi estimé hors de l`hémicycle qu`"il faut cette transparence" mais aussi qu`"il faut se doter de toutes les armes juridiques, militaires, matérielles et humaines pour contrer cette menace".
Pour Nicolas Dupont-Aignan, "c`est une menace qui semble donc sérieuse" et "si le Premier ministre dit des choses aussi graves, il ne peut pas laisser les frontières ouvertes".
Le gouvernement a autorisé en urgence, dans un arrêté publié samedi, la pharmacie des armées à distribuer un antidote aux armes bactériologiques à des services d`urgence civils en France.
Ce produit anti-produits neurotoxiques, le sulfate d`atropine, est mis à disposition en raison du "risque d`attentats terroristes", dans le contexte de la COP21 qui réunira plus d`une centaine de chefs d`Etat et de gouvernement, selon cet arrêté signé par le directeur général de la santé.
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