Obama s’obstine dans sa stratégie perdante face à l`EI

  18 Novembre 2015    Lu: 549
Obama s’obstine dans sa stratégie perdante face à l`EI
Malgré la menace universelle à la paix qui émane de l`EI, le président américain Barack Obama refuse obstinément de modifier sa politique, assurant qu`il arrive à "contenir" les terroristes.
Le président américain Barack Obama n`a pas l`intention de changer sa politique vis-à-vis de l`Etat islamique, même après les attentats de Paris, écrit le New York Post.

Après la tragédie de Paris (129 morts), Obama, "visiblement irrité", selon le journal, a refusé de revoir sa stratégie de lutte contre l`EI et a même souligné qu`on arrivait à "contenir" les terroristes.

Obama a des raisons de se comporter de la manière: il est critiqué non seulement par les médias mais aussi par ses collègues démocrates.

Ainsi, la candidate à la présidence Hillary Clinton a souligné que l`EI ne pouvait pas être "contenu" mais devait être "combattu". La sénatrice Dianne Feinstein a pour sa part déclaré que l`EI n`était pas contenu, il s`étendait.

Obama ne peut réaliser pour l`instant que des "déclarations vagues" sur des changements dans sa tactique. "Il y a de choses que nous essayons mais qui ne marchent pas, il y aura des stratégies que nous essayons et qui marcheront. Et quand nous trouverons des stratégies qui marchent, nous les suivrons de toutes nos forces", a-t-il indiqué.

Cependant, il était évident, note le New York Post, que ce discours mettait l`accent sur le refus de changer de politique, insistant sur le fait que la stratégie "fonctionnera finalement".

En seulement deux semaines, les terroristes de l`EI ont tué des centaines de civils à bord d`un avion de ligne russe revenant d`Egypte, à Beyrouth, à Bagdad et à Paris.

"Non seulement sa stratégie ne marche pas, mais il n`y a aucun signe montrant qu`elle pourrait marcher. Toutefois, le président ne va pas la revoir", souligne le journal.

Obama maintiendra sa ligne tant qu`il occupera son poste et "se fiche du danger qui menace les Américains et le reste du monde", ironise le New York Post.

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