La campagne anti-SIDA détournée: la polémique

  28 Novembre 2016    Lu: 1020
La campagne anti-SIDA détournée: la polémique
Coutumier des provocations, le maire de Béziers Robert Ménard a décidé de détourner à sa manière l`affiche de la campagne anti-SIDA du gouvernement français.
S`il n`est pas le seul à avoir exprimé son opposition, Bernard Ménard est allé un peu plus loin que certains de ses homologues. La campagne anti-VIH met en effet en scène plusieurs couples homosexuels, principales victimes d`un fléau encore trop sous-estimé, et l`initiative a carrément été censurée par quelques mairies de droite à travers le pays, au grand dam de la ministre de la Santé Marisol Touraine. Elle a d`ailleurs saisi la justice pour empêcher le retrait des affiches.

La "réponse" de Ménard

Le maire de Béziers y est allé de sa petite contribution à la résistance droitière en proposant une "réponse" radicale à la campagne officielle. Bernard Ménard y remplace tout simplement le couple gay par un homme et une femme tout en prenant soin de détourner le message initial. Face aux dangers de l`amour récréatif, il suggère la fidélité comme moyen de protection, soit une répartie conservatrice face à une problématique moderne bien au-delà des valeurs chrétiennes. Au slogan "S`aimer, s`éclater, s`oublier", Ménard préfère "S`aimer, se donner, tout donner" et conclut sur une devise nationale idéologiquement réorientée: "Liberté, égalité, fidélité".

La twittosphère n`a pas traîné à réagir et le compte du maire a rapidement été "bombardé" de gifs ironiques et malicieux, à découvrir sous le tweet controversé.



Tags:


Fil d'info