Attentats à Paris: Un Grenoblois soupçonné de terrorisme après un tweet idiot

  17 Novembre 2015    Lu: 440
Attentats à Paris: Un Grenoblois soupçonné de terrorisme après un tweet idiot
L`homme, qui avait publié une photo et un commentaire douteux le jour des attentats, a été placé en garde à vue.

Il devrait désormais y réfléchir à deux fois avant de publier des tweets plus que douteux sur Internet. Suite aux attaques terroristes à Paris, un jeune Grenoblois s’est retrouvé accusé de terrorisme ce week-end sur les réseaux sociaux et a même terminé en garde-à-vue avant d’être mis hors de cause et relâché, selon FranceTV Info qui relate cette histoire ce lundi.

Cette mésaventure, il la doit à un tweet posté vendredi, quelques heures avant les attentats. Vers 15 heures ce jour-là, l’homme, habitant le quartier de la Villeneuve à Grenoble (Isère), avait publié un selfie accompagné du commentaire « Lorsque vous verrez cette photo sur BFM, il sera trop tard ». Un message supprimé depuis, mais bien trop tardivement.

Un post massivement partagé

Dès le début des attentats à Paris, ce post commence en effet à circuler sur les réseaux sociaux sur l’initiative d’un des amis du Grenoblois, qui se souvient de la photo publiée et ne trouve rien de mieux que de la partager sur Twitter. En quelques heures, il se répand sur la toile et la rumeur enfle. Ses amis ont beau tenter de démentir l’information en précisant qu’il s’agit d’une plaisanterie, rien n’y fait.

Samedi matin, le Grenoblois, dépassé par les événements, se rend au commissariat où il est attendu par la PJ qui, selon lui, s`apprêtait aller le cueillir chez lui. Une perquisition est menée à son domicile et le jeune homme est placé en garde à vue tout comme son ami qui a fait circuler le tweet. Après plusieurs auditions, le mauvais plaisantin est relâché sans poursuites, mais son dossier a tout de même été transmis au parquet de Grenoble, précise FranceTV Info.

« Un délire avec mes collègues »

« A la base, c’était un délire avec mes collègues, qui me vannent souvent avec Daesh et la Syrie, avec ma tête, ma barbe et tout…. Comment pouvais-je imaginer la suite ? », se justifie aujourd’hui le jeune homme, qui dès sa sortie du commissariat, a supprimé son compte Twitter. Une initiative qui devrait lui épargner de nouvelles mésaventures...

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