« C’était seulement un vendredi soir à un concert de rock. L’ambiance était bonne, tout le monde dansait et souriait, et quand ils sont arrivés par la porte principale et ont commencé à tirer, on a naïvement cru que cela faisait partie du spectacle. » La jeune femme décrit alors « les dizaines de personnes tuées juste devant moi », « les mares de sang sur le sol », les « cris des hommes qui tenaient les corps sans vie de leur copine ».
« Ne pas donner à ces hommes la peur qu’ils voulaient voir »
Isobel Bowdery raconte comment, « choquée et seule », elle s’est allongée, « faisant la morte pendant plus d’une heure » pour échapper aux balles des terroristes. « Retenant ma respiration, essayant de ne pas bouger, de ne pas pleurer, de ne pas donner à ces hommes la peur qu’ils voulaient voir ». Pour elle, la manière dont les terroristes « ont méticuleusement visé et tiré sur les gens dans la fosse », où elle se trouvait, « sans aucune considération pour la vie humaine », « ne semblait pas réelle ».
La jeune femme, dont le message a été largement relayé par la presse anglo-saxonne, termine son récit sur une note d’espoir en appelant chacun à vivre « les vies dont les victimes innocentes de cette tragédie rêvaient ». Isobel Bowdery n’a pas, pour l’instant, donné suite aux messages de plusieurs médias, dont 20 Minutes, qui ont tenté d’entrer en contact avec elle.
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