Pour célébrer les 60 années d’existence des championnats d’Europe, celle de 2020 sera organisée dans 13 villes à travers le continent, et non dans un seul et même pays. À cette occasion, la capitale de Bavière accueillera trois matchs de poule ainsi qu’un quart de finale.

Grindel : « Munich a tout : le stade, les infrastructures et la passion »

« En 2020, un championnat d’Europe très particulier aura lieu. Au sein de la DFB, nous souhaitons participer à la fête. Munich a tout : le stade, les infrastructures et la passion des supporters. Il s’agit donc d’une formidable opportunité pour accueillir des matchs tout en limitant les dépenses et l’impact écologique qu’ils génèrent », a déclaré le président de la fédération allemande de football. « Nous vivons une époque à laquelle l’Europe menace de se déliter ; à son échelle, cet EURO peux permettre de créer une cohésion européenne. ».

Même son de cloche chez le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin : « L’EURO 2020 ne sera pas une fête de football comme les autres. Elle aura pour effet de rassembler différents pays européens, notamment des petits pays qui n’auraient pas la possibilité d’accueillir seuls une telle compétition. Souligner l’importance de cette communauté est particulièrement important si l’on considère la situation actuelle de l’Europe ».

Rummenigge : « Munich est la ville hôte parfaite »

Karl-Heinz Rummenigge, vice-champion du monde 1982 et 1986 devenu aujourd’hui président du conseil exécutif du Bayern Munich, s’est dit « fier que cet EURO passera par notre stade. La Bavière est très hospitalière et Munich est la ville hôte parfaite ».

« Le monde et l’EURO se globalisent », a déclaré Olaf Thon durant la cérémonie. « L’EURO peut donc tout à fait laisser participer au moins 24 équipes ». Son ancien coéquipier Andreas Brehme se met déjà à la place des joueurs : « Cette formule particulière sera un challenge pour les joueurs. Il ne faudra pas sous-estimer les longues distances de voyage ».

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