Le film sur le soi-disant «génocide arménien»`The Promise` cumulait pourtant près de 90 000 avis, dont la majorité négatifs

  26 Octobre 2016    Lu: 1091
Le film sur le soi-disant «génocide arménien»`The Promise` cumulait pourtant près de 90 000 avis, dont la majorité négatifs
"The Promise" un film américain sur le soi-disant génocide des Arméniens, qui n’est même pas encore sorti, fait déjà l`objet d’une campagne de dénigrement notamment sur Internet.

Le film américain “The Promise” n’est pas encore sorti en salle et n’a même pas encore de distributeur, mais il cumulait pourtant lundi 24 octobre près de 90 000 avis, dont la majorité négatifs, sur le site de référence cinématographique IMDB.

Un record pour une œuvre qui n’a été montrée, jusqu’à présent, que trois fois lors de festivals. Même "Jurassic World", le film le plus rentable de 2015, n’a généré que 1 300 avis sur IMDB.

“Au lendemain de la première projection du film [au festival du film international de Toronto, en septembre 2016], il y avait déjà récolté 70 000 avis négatifs sur IMDB”, rappelle Mike Medavoy, coproducteur de “The Promise” au magazine américain Variety. Ce déluge de critiques visiblement fantaisistes a finalement eu raison de la patience de l’équipe du site, mardi 25 octobre, qui a fait un grand ménage pour ne garder qu’une vingtaine d’avis.

Que s’est-il passé en 1915?

Dans le but de créer un Etat indépendant, les nationalistes arméniens ont collaboré avec les troupes russes contre l’Empire Ottoman dès le début de la Première Guerre Mondiale en 1914.

L’armée russe avait ainsi bénéficié d’un grand soutien des Arméniens, et ottomans et russes, lors de son invasion de l’est de l’Anatolie. Certains soldats arméniens de l’armée ottomane avaient même rejoint les rangs russes. Les troupes arméniennes avaient largement contribué à détruire les canaux logistiques de l’armée ottomane pour ralentir son avancée.

Les milices Arméniennes ont surtout perpétré des massacres contre les civils des régions envahies.

Le gouvernement ottoman avait essayé de discuter, en vain, avec les représentants et les chefs de la communauté arménienne.

Les «comités arméniens» avaient au contraire multiplié leur action violente . C’est alors que le gouvernement a décidé, le 24 juin 1915, d’interdire les comités révolutionnaires et d’arrêter ou d’exiler certains des dirigeants arméniens.

C’est cette date qui a été marquée d’une pierre blanche par les Arméniens pour devenir celle de la commémoration de ce qu’ils appellent «le génocide».

Le 27 mai 1915, le gouvernement ottoman avait décidé, de déplacer les Arméniens vivant dans les zones de combat et ceux qui collaborent avec les Russes, en prenant toutes les mesures pour les protéger et répondre à leurs besoins pendant la migration. Mais le contexte de l’époque, la guerre, les conflits internes, la recherche de vengeance des populations locales, la famine et les maladies ont causé la mort de nombreux Arméniens.

Les archives démontrent que le gouvernement de l’époque n’avait jamais planifié cette tragédie et qu’il avait puni les responsables des crimes contre les Arméniens. Alors même que la guerre n’était pas finie, les auteurs de ces crimes avaient été en effet arrêtés, jugés et condamnés à la peine de mort.

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