Un ouvrier sur trois fume
Bien sûr, le type de poste joue. La proportion monte à 33% et 30% pour les ouvriers et employés, contre 26% pour les agriculteurs, commerçants et artisans et 22% des cadres et profession intermédiaires. Les accros à la nicotine sont plus nombreux parmi les personnes exposées aux contraintes physiques et aux risques psychosociaux.
Jusqu`à un certain point. Une plus forte exposition à des produits nocifs ou toxiques dans le travail est associée à une diminution de la consommation de tabac. "Se sentant davantage exposés à ces produits, les hommes, consciemment ou inconsciemment, compensent en réduisant leur exposition au tabac", avancent les chercheurs de la Dares.
Etonnement, un rythme de travail plus soutenu ne conduit pas à s`en griller davantage. Les trois quarts des fumeurs interrogés estiment que cela stabilise même leur consommation.
Davantage de fumeurs chez Pôle emploi
Quoi qu`il en soit, quand la courbe de l`aggravation des contraintes physiques et de l`insécurité de l`emploi monte de 2006 à 2010, celle de la consommation de tabac des hommes en fait tout autant.
La proportion des personnes au chômage qui fument double quasiment par rapport à ceux qui en ont un. La moitié des chômeurs succombent à la tentation de la nicotine.
Plus de 14 cigarettes par jour
Ces derniers fument en moyenne 14,6 cigarettes par jour contre 14,3 pour ceux en poste. Un quart des fumeurs ont augmenté leur consommation quand ils se sont retrouvés au chômage.
Pour les femmes, c`est davantage la crainte de perdre leur emploi qui augmente significativement leur consommation de cigarettes. Qui diminue à mesure que la menace s`éloigne.
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