La pratique consistant à faire allonger le patient sur un divan lors de la séance provient du père de cette discipline, Sigmund Freud (1856-1939). Celui-ci recommandait en effet que le patient soit couché pour être détendu, et qu’en aucun cas il ne croise le regard de son analyste. Cette configuration devait le mener à se confier avec une plus grande liberté, lui évitant ainsi d’être perturbé par les réactions du thérapeute.
Ce serait également un héritage emprunté à son maître, Jean-Martin Charcot, qui pratiquait l’hypnose. Il était en effet courant que les personnes ne tiennent plus sur leurs jambes au cours de la séance. De nos jours, cette situation est devenue une composante à part entière de la psychanalyse, appelée «divan-fauteuil».
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