Le TAS a en effet reconnu la Russe coupable d`une «violation du code antidopage», mais «sans faute significative». Sharapova avait annoncé elle-même son contrôle positif en mars, à Los Angeles, promettant qu`elle n`avait pas pris connaissance de la liste des nouveaux produits interdits, sur lequel venait d`être inscrit le meldonium. Elle s`est toujours défendue en expliquant qu`elle utilisait ce produit depuis dix ans en raison d`une carence en magnésium, et suite à des cas de diabète dans sa famille.
Pour le TAS, Sharapova est «de bonne foi»
Dans la décision rendue par le TAS (28 pages), le tribunal suprême du sport estime notamment que «la joueuse n`a jamais tenté de masquer sa consommation de meldonium, elle en parlait à son entourage, et était convaincue qu`elle ne brisait pas les règles anti-dopages». Dans ce dossier, il en s`agit donc pas de déterminer «si une athlète a triché», mais «à quel point elle a fauté en ne s`assurant pas que le produit qu`elle consommait, légal pendant longtemps et prescrit par un docteur, restait conforme aux règles de l`Agence mondiale antidopage (AMA)».
«Je compte déjà les jours qui me séparent de mon retour sur les courts»
Dans un communiqué, l`ancienne numéro un mondiale dit être passée «d`un des jours les plus durs de [sa] vie en mars dernier à aujourd`hui [mardi], l`un des plus beaux». «Je compte déjà les jours qui me séparent de mon retour sur les courts. J`ai assumé dès le départ la responsabilité de ne pas avoir su que le complément alimentaire que je prenais depuis dix ans n`était plus autorisé. Mais j`ai aussi appris que d`autres fédérations étaient plus efficaces pour notifier leurs athlètes sur les changements de règlements, surtout en Europe de l`Est où le meldonium est consommé par des millions de personnes.»
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