Il est payé pour fréquenter des prostituées
Il rédige des rapports détaillés sur les services sexuels offerts
S`il ne gagne pas des fortunes, John explique s`estimer heureux de son sort. «Je ne gagne pas beaucoup. Mais je suis payé pour faire quelque chose pour laquelle la plupart des gens sont prêts à payer beaucoup», explique-t-il, semblant ignorer le fait que la prostitution implique la plupart du temps des conditions de travail très dures pour les prostituées, victimes pour une majorité de trafics d`être humains ou contraintes de pratiquer cette activité pour survivre.
John affirme même que son fils aîné est au courant de son activité, même s`il ne l`a avouée qu`a quelques amis proches. «Je n`en parle pas beaucoup parce que c`est assez difficile qu`on vous croie lorsque vous dites être impliqué dans un tel métier».
Si cette activité peut paraître surprenante, elle l`est moins si l`on considère que la prostitution est une activité légale en Australie, à condition que les établissements aient les autorisations nécessaires. Le travail de John permet aux autorités australiennes de savoir ce qu`il se passe dans les salons de massages, afin de déterminer s`ils servent de couverture à des lieux de prostitution. John fournit ainsi des rapports détaillés, dans lesquels il rend notamment compte des services sexuels tarifés qui lui ont été proposés. «C`est un document qui sera utilisé au tribunal, donc il doit être très détaillé, explique John. Ce n`est pas quelque chose que vous pouvez rédiger en quelques minutes».