Amnesty International a indiqué que plus de 60.000 personnes ont disparu depuis 2011 date à laquelle la crise syrienne a commencé.
Dans son rapport daté du 05 novembre, l`organisation a fait savoir que 58.000 de ces personnes étaient des civils.
Selon Amnesty, ces disparitions seraient "forcées", dues à des enlèvements ou des arrestations perpétrées par le régime syrien.
Le rapport basé notamment sur les déclarations des proches des victimes, souligne que les personnes enlevées étaient détenues dans de très mauvaises conditions et que la majorité d`entre elles perdaient la vie des suites d’une maladie ou étaient exécutées sans même avoir bénéficié d`un quelconque processus judiciaire.
Responsable du Moyen-Orient et de l`Afrique du Nord auprès de l`organisation, Philip Luther a affirmé qu`il y avait un grand nombre de journalistes, défenseurs de droits de l`Homme et bénévoles parmi les personnes enlevées.
Luther a noté que les enlèvements étaient le fruit d`une campagne très minutieuse et qu`ils visaient à briser la résistance contre le régime.
Par ailleurs, Amnesty accuse le régime syrien de profiter de la situation engendrée par les disparitions. Sans nouvelles de leurs proches, les familles ont recours aux "intermédiaires" ou "négociateurs" auxquels elles peuvent payer jusqu`à plusieurs milliers de dollars.
Le régime serait en relation avec ces "intermédiaires" et profiterait ainsi du revenu que ces disparitions engendrent.
Disparitions forcées de civils attribuées au régime syrien
06 Novembre 2015
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Plus de 60.000 personnes sont portées disparues selon Amnesty International
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