Regarder la nature et les oiseaux dans les parcs et les réserves naturelles a toujours été parmi ses passe-temps préférés. Une tâche pas très facile, insiste-t-il, pour une personne à mobilité réduite, vu le nombre insuffisant de trottoirs et de pistes bien aménagés.
Le voyage de dix jours de M. Mckay a commencé à Victoria, capitale de la province canadienne de la Colombie-Britannique, passera par son Etat natal de Washington et se terminera par la ville de Portland dans Etat de l`Oregon sur la côte ouest des Etats-Unis.
Soit soixante-cinq kilomètres par jour à la vitesse moyenne de 11,5 km/h. Cependant, son fauteuil roulant électrique a besoin d`être rechargé tous les quarante-cinquante kilomètres. Pour éviter de perdre du temps, Ian McKay se procurera un 2e fauteuil identique.
L`Américain s`est cassé le cou à l`âge de vingt-six ans pendant une balade en vélo après l`université en Californie en glissant sur le sable et heurtant un arbre. Le traitement a été long, mais notre héros a conservé son amour pour la nature. Selon lui, les habitants de l`Etat de Washington disposent du privilège d`avoir une infrastructure pour les handicapés assez développée, ce qui n`est pas souvent le cas dans d`autres endroits.
Par exemple, les personnes en fauteuils sont obligées de rouler le long d`autoroutes pas vraiment sécurisantes afin d`accéder à plusieurs sites d`une beauté exceptionnelle, bien que cette aventure reste faisable.
L`initiative de Ian Mckay est d`ailleurs largement soutenue non seulement par des personnes à mobilité réduite, mais également par des cyclistes qui recensent les sites sans équipements nécessaires.
A noter que le voyage actuel est organisé grâce au financement participatif. L`excédent de la somme accumulée transmise à la communauté des cyclistes de l`Etat de Washington servira à améliorer l`infrastructure routière pour les personnes handicapées.
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