Allergies, infections... Porter des faux ongles ne serait pas sans risques

  04 Août 2016    Lu: 1247
Allergies, infections... Porter des faux ongles ne serait pas sans risques
Plusieurs précautions s’imposent, indique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
Porter des faux ongles ne serait pas sans risques et quelques précautions sont nécessaires si l’on tient à s’en faire poser. Telles sont les recommandations formulées mardi sur son site internet par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Femmes enceintes, personnes devant se faire opérer, jeunes de moins de 16 ans, personnes ayant des ongles déjà abîmés ou souffrant d’une maladie (mycose, psoriasis…), personnel soignant… Autant de potentiels adeptes à qui l’agence déconseille, tout d’abord, cette pratique.

La toxicité des produits non établie

Dans les deux premières situations, les faux ongles sont en effet incompatibles avec les appareils posés au bout du doigt pour mesurer l’oxygène du sang. En outre, mieux vaut éviter tous ces produits chimiques pendant la grossesse.

Concernant les plus jeunes, les ongles n’ont pas encore atteint la maturité nécessaire. Du côté des soignants, le risque principal est de « transmettre plus facilement une infection bactérienne aux patients », pointe l’ANSM.

Des risques d’infection et d’allergie

De plis, l’agence détaille les risques des techniques et des produits utilisés. Ainsi, un limage trop agressif fragilise l’ongle, qui peut se décoller. Quand l’ongle artificiel est posé au-delà de la limite de l’ongle naturel ou des cuticules, une inflammation locale, une chute de l’ongle naturel, voire une sensibilité anormale de la peau au bout des doigts, peuvent survenir.

Autres effets secondaires possibles, « des allergies au gel, à la colle ou à la résine ». Elles se traduisent « par un eczéma autour des ongles (rougeurs avec démangeaisons ou sensations de brûlures) et/ou sur le visage (surtout les paupières) ou par un décollement de l’ongle naturel ». Autre risque, l’infection de l’ongle naturel, le plus souvent due à un champignon (mycose).

« Une bonne technique doit permettre d’éviter certaines de ces complications », note l’agence, qui recommande, en outre, de « faire une pause » d’un mois au bout de trois ou quatre mois de port.

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