Obama à Orlando à la rencontre des familles en deuil

  17 Juin 2016    Lu: 1096
Obama à Orlando à la rencontre des familles en deuil
Le président américain s`est porté jeudi à la rencontre des proches des victimes de la tuerie d`Orlando.
Barack Obama est arrivé jeudi à Orlando, théâtre d`une fusillade meurtrière dans une boîte de nuit gay qui a secoué l`Amérique mais aussi relancé des débats épineux, au premier rang desquels celui sur les armes à feu. Barack Obama entend envoyer un message simple aux habitants : "Les Américains sont à vos côtés", a résumé Eric Schultz, porte-parole de la Maison Blanche, à bord de l`avion présidentiel. Quatre jours après le massacre, qui a fait 49 morts et 53 blessés et a été revendiqué par le groupe Etat islamique auquel le tueur avait prêté allégeance, le président américain arrive au chevet d`une population qui ne fait qu`entamer son deuil.

Les familles des victimes. Le président, qui a voyagé notamment avec le sénateur républicain de Floride Marco Rubio, candidat malheureux aux primaires de son parti face à Donald Trump, ira à la rencontre des familles de victimes mais aussi d`équipes d`urgence, médecins, infirmières ou ambulanciers "qui ont agi héroïquement". L`attentat, le plus grave aux Etats-Unis depuis le 11-Septembre, a été perpétré par un Américain d`origine afghane, Omar Mateen, qui a été tué lors d`un échange de tirs avec la police.

L`EI, une menace constante. Quelques heures avant le déplacement présidentiel, le directeur de la CIA, John Brennan, a lancé une mise en garde très claire : en dépit des efforts de la coalition internationale en Irak et Syrie, le groupe Etat islamique conserve ses "capacités d`attentats terroristes". "Au fur et à la mesure que la pression augmente (...) nous pensons qu`il intensifiera sa campagne mondiale", a-t-il averti sans détours. "Nous pensons que l`EI entraîne" des auteurs potentiels d`attentats "et essaie de les déployer pour de nouvelles attaques", a-t-il encore souligné.

Armes à feu. Omar Mateen, qui avait fait l`objet d`enquêtes de police pour des liens supposés avec des jihadistes, s`était procuré ses armes, un fusil d`assaut et une arme de poing, en toute légalité. Le camp démocrate a obtenu à cet égard une petite victoire d`endurance en arrachant jeudi à l`aube, au terme de 14 heures d`obstruction parlementaire, qu`une proposition de loi limitant l`accès aux armes de suspects de terrorisme soit examinée au Sénat. Mais rien ne permet d`affirmer qu`elle sera adoptée. Une mesure similaire avait échoué en décembre à la chambre haute, où les républicains, majoritaires, avaient voté contre. Le texte prévoit d`interdire aux personnes qui sont sur une liste de surveillance antiterroriste ou sur une liste d`interdiction de vol d`acheter des armes à feu.

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