D`après les informations du Guardian, la justice française a commencé à s`intéresser aux conditions d`attribution des JO-2020 à la fin de 2015. La découverte de paiements suspects, pour un montant total de 1,3 million d`euros, versés sur le compte de la société "Black Tidings" basée à Singapour, a jeté de l`huile sur le feu.
Si la justice française s`intéresse à ces paiements, c`est notamment dû au fait que la compagnie contrôlée par Ian Tan Tong Han, consultant auprès une filiale de l`entreprise nippone de marketing "Dentsu", est l`un des partenaires de la Fédération Internationale d`Athlétisme (IAAF).
Celui-ci aurait ainsi pu entretenir des liens avec Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack, ancien membre du Comité International Olympique (CIO) et ex-Président de l`IAAF, et qui est actuellement recherché par Interpol. Selon l`édition, Papa Massata Diack serait au cœur de plusieurs scandales de corruption, d`extorsion de fonds et même de chantage d`athlètes réputés.
A cet égard, le représentant de Shinzo Abe a nié récemment les allégations de corruption proférées à l`encontre du Comité de candidature de Tokyo et a déclaré que cette candidature était "sans tache". Tsunekazu Takeda a expliqué que les sommes citées correspondaient aux "rémunérations légitimes d`un consultant".
La candidature de Tokyo à l`organisation des Jeux Olympiques a été retenue en 2013. Madrid et Istanbul avaient également présenté leur candidature.
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