Le porte-parole a déclaré à la presse, en marge d’une conférence tenue dans la capitale tunisienne, jeudi, sur l’indice de lutte contre la corruption dans le secteur de la Défense en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, que «l`accord comprend également un programme de formation pour préparer les pilotes tunisiens à intervenir dans les zones sensibles».
En revanche, le responsable tunisien a démenti «tout accord sur l`acquisition de matériel militaire auprès de la Russie, pour l’heure». Il a, cependant, affirmé, que «la Tunisie est intéressée par tout ce qui peut lui être proposée, et demeure, à cet égard, ouverte à tous les pays».
Oueslati a, par ailleurs, abordé la situation sécuritaire, soulignant que «la présence de l`organisation Daech à 70 kilomètres de la Tunisie [en Libye], confirme la gravité de la menace».
«Il est temps que les États qui ont promis d’aider à la Tunisie dans la lutte contre le terrorisme, passent à l’action», a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, avait précédemment révélé à la presse que «Daech n’est plus qu’à 70 kms de la Tunisie, après avoir pris la ville de Sabratha, dans l’ouest de la Libye».
Pour sa part, Belhassen Oueslati a affirmé, que «la Tunisie a besoin, dans sa guerre contre le terrorisme, de l’assistance, en matière de renseignements, et que les procédures d’acquisition d’équipement militaire soient accélérées».
Le porte-parole du ministère tunisien de la Défense, a déclaré que son Département a «pris toutes les mesures nécessaires pour faire face à toute menace en territoire tunisien», confirmant les efforts menés par l’Etat tunisien en vue d’acquérir un dispositif avancé de surveillance électronique.
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