Les statistiques seront publiées après les élections générales très attendues du mois prochain.
Des bouddhistes extrémistes avaient déjà réagi avec colère au recensement national, en mars 2014, car le processus devait initialement prendre en compte les musulmans Rohingyas, une minorité religieuse décriée et massivement persécutée par les nationalistes du pays.
Le gouvernement avait finalement exclu les Rohingyas du recensement à la suite de manifestations, dont l’une avait dégénéré en émeute contre des organisations humanitaires, visées par des extrémistes qui les accusaient d’être partiales en faveur de la minorité musulmane.
Des responsables avaient par la suite gardé confidentielles les informations du recensement sur la religion et l’ethnicité, apparemment de crainte que la nouvelle d’une augmentation du nombre de musulmans dans le pays n’attise une nouvelle vague de violence.
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