Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, a pour sa part déclaré à RTL que Bachar al-Assad "considère en tout cas que la passivité de la France à se bagarrer effectivement et réellement contre Daech (…) lui donne l`impression que la France soutient d`une manière indirecte l`État islamique".
"La situation en Syrie, c`est soit Daech soit Assad. La France n`a pas fait de choix clair dans cette alternative. Elle essaie d`inventer une tierce solution qui n`existe pas en disant +il faut d`abord qu`Assad s`en aille pour qu`on fasse quelque chose+. Je pense qu`il ne partira pas. Bachar al-Assad est au pouvoir, il ne le quittera pas, il n`est pas aux abois, il faut discuter avec lui", a affirmé M. Poisson.
Mme Besse et M. Poisson ont également plaidé en faveur du rétablissement d`une représentation diplomatique française en Syrie, rapporte l`AFP.
"En dépit de tout le mal que les Européens disent de lui, le président Assad est prêt à ce que, si jamais la France en faisait la demande, nous rétablissions une représentation diplomatique en Syrie", a déclaré M. Poisson. "Il faut discuter avec ceux qu`on considère comme ses adversaires. C`est ça la diplomatie, non?"
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