Des scientifiques ont analysé deux groupes d`étudiants d`une université de Pékin qui communiquaient à l`aide du réseau social Weibo, analogue chinois de Twitter.
Certains candidats ont dû partager des infos tandis que les autres n`avaient pas d`autre choix que de les lire sans poster sur son mur ou envoyer à leurs amis.
Ensuite, des chercheurs ont proposé aux étudiants de passer un test de mémoire comprenant les questions sur le contenu des articles partagés. Il s`est avéré que les personnes qui n`avaient pas partagé d`articles avaient mieux saisi leur idée.
Ceci est provoqué par une "surcharge mentale": quand on voit quelque chose d`intéressant et qu’on a l`option de la partager avec ses amis, on commence inconsciemment à se demander s`il faut le faire ou pas. Cela empêche notamment de mémoriser le contenu, estiment les chercheurs.
Une telle particularité pourrait avoir des conséquences négatives non seulement dans le cadre des réseaux sociaux mais également porter atteinte aux succès scolaires et universitaires.
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