Le malheur des uns fait le business des autres!

20 à 25 euros pour pouvoir manger après des heures, parfois des jours sans se nourrir.
“J’ai vu cela plusieurs fois sur notre chemin. 20 jours vraiment terribles. J’en ai vu des hommes faire cela. Acheter pour revendre : de la nourriture, peut être des médicaments, je ne sais pas, mais tous ces gens autour de moi, ils ont faim, ils ont besoin d’eau aussi… “, raconte Mohammed qui a fui la Syrie.
Aucune gêne de profiter de ces réfugiés, mais l’autre sujet de préoccupation pour les migrants, c’est le froid. L’hiver qui se profile et qui va durcir ce chemin vers une liberté déjà si chèrement payée.
“Pas de nourriture, pas d’eau. On a très froid. Deux jours d’hiver en Slovénie. Pas d’UNICEF, ni les autres. Il n’y a que la police en Slovénie”, s’insurge Rashed, lui aussi réfugié syrien.
Déjà éreintés par un long voyage périlleux qui les a conduits de la guerre civile aux barbelés de certaines frontières européennes, les réfugiés voient surgir de nouveaux obstacles sur la route d’un avenir qu’ils espèrent tous meilleur.
“En dépit de l’hiver qui arrive, le flot des réfugiés ne diminue pas. Et nous l’avons constaté, ici les autorités ne sont pas prêtes à affronter le froid, une situation qui ne peut que donner du grain à moudre aux profiteurs de toutes sortes”.