Le pape François est mort à l’âge de 88 ans, annonce le Vatican

  21 Avril 2025    Lu: 331
 Le pape François est mort à l’âge de 88 ans, annonce le Vatican

Le pape François est mort ce lundi de Pâques, 21 avril, au lever du jour à Rome. Tout un symbole pour le chef de l’Église catholique. La fête de Pâques est le point d’orgue de l’année liturgique chrétienne puisqu’elle célèbre la mort et la résurrection du Christ, point crucial de la foi chrétienne.

Dimanche, le jour de Pâques, François avait tenu à prononcer la bénédiction Urbi et Orbi depuis le balcon de la basilique Saint Pierre. Sa voix était faible. Il était apparu épuisé. Son teint était pâle. Ses yeux habituellement si vifs étaient éteints. Et puis, contre toute attente, il a demandé à faire tour de la place Saint-Pierre en papamobile. Le dernier. Peut-être savait-il qu’il arrivait à sa fin ? Sa mort, en pleine fête de Pâques - dans l’Église catholique elle a commencé lors de la semaine sainte et se poursuit pendant huit jours, l’octave de Pâques - est très significative pour les Chrétiens.

La nouvelle a été très vite officiellement confirmée par le Vatican. Les causes de ce décès n’ont pas été précisées mais le pape était en convalescence au Vatican depuis le 23 mars, à la suite d’une longue hospitalisation à l’hôpital Gemelli de Rome où il avait été admis le 14 février 2025 pour une « bronchite » qui s’est révélée être une « pneumonie » le conduisant à une situation « critique ». Cette hospitalisation a connu une série de hauts et de bas menant toutefois François à sa fin, même s’il semblait aller un peu mieux. Dimanche de Pâques, il était apparu sur le balcon de la basilique Saint Pierre pour la bénédiction urbi et orbi qu’il avait tenu à prononcer d’une voix très faible.

À 88 ans — il est né le 17 décembre 1936 —, ce pape élu le 13 mars 2013 à la suite de la renonciation surprise de Benoît XVI, s’est donné sans compter de la première heure de son pontificat jusqu’à sa dernière minute. Au point, en février 2025, de repousser encore et encore son départ à l’hôpital pour cette « bronchite » qui ne passait pas. Après son admission le 14 février, à l’hôpital Gemmelli de Rome, une « pneumonie » a été découverte touchant les deux poumons et provoquant des insuffisances respiratoires.

La situation semblait s’améliorer lentement quand une première alerte de crise respiratoire, le vendredi 28 février, s’est confirmée, le lundi 3 mars, par « deux épisodes d’insuffisance respiratoire aigüe causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et d’un bronchospasme conséquent », selon le Vatican. Ce qui avait imposé « deux bronchoscopies avec la nécessité d’aspirer d’abondantes sécrétions ». Selon le Vatican, le pape était resté « éveillé » et «coopérateur« des soins prodigués. Des trois problèmes de santé qui le harcelaient, la question respiratoire et pulmonaire semble avoir eu raison de cet homme plutôt robuste et très volontaire. Cette fragilité avait déjà fortement freiné ce bourreau de travail depuis trois hivers. Elle l’aura finalement emporté après une légère amélioration qui avait conduit les médecins à accepter sa sortie de l’hôpital le 23 mars.

Le Figaro


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