"Ce n'est pas un traité sur la gestion des déchets" qui est négocié (...) et il est "très clair" que les négociateurs doivent traiter "l'ensemble du cycle de vie des plastiques" depuis la production, a affirmé Mme Andersen, alors qu'un groupe de pays producteurs de pétrole (Russie, Iran, Arabie Saoudite..) tentent de s'opposer à cette hypothèse.
"Nous sommes face à une crise du plastique massive" dans le monde, a ajouté la diplomate, qui affirme "ne pas pouvoir concevoir un échec" des discussions qui se tiennent jusqu'à dimanche soir à Busan sous l'égide de l'ONU.
"Personne ne veut trouver de plastique dans le placenta" des femmes enceintes "ou dans le sang des bébés" a-t-elle ajouté.
- "Frustrant" -
Mme Andersen, qui a elle-même participé aux débats de Bakou, choisit de voir le verre à moitié plein: "300 milliards de dollars par an" de finance climatique "c'est mieux que les 100 milliards" qui avaient été initialement promis, a-t-elle souligné.
Tout en admettant que les débats ont parfois été "frustrants" au premier jour de la conférence de Busan, les négociations compliquées sur le climat ou la biodiversité n'établissent aucun "précédent négatif" pour cette nouvelle discussion, selon elle. "Nous n'en sommes qu'au premier jour".
"Je ne vais pas abandonner et dire que tout est perdu aujourd'hui, au contraire" a-t-elle ajouté, "les enjeux sont élevés, mais l'engagement que nous avons ici est aussi très élevé". "Personne ne veut d'un mauvais accord" a-t-elle ajouté.
Les négociateurs de 178 pays ont jusqu'à dimanche 1er décembre pour s'entendre sur un texte international légalement contraignant destiné à réduire la pollution plastique dans le monde. (AFP)
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