SpaceX est la propriété d'Elon Musk, l'homme le plus riche de la planète, qui a joué un rôle clé dans la campagne du milliardaire républicain, en dépensant des dizaines de millions de dollars en sa faveur. Depuis la victoire électorale de Donald Trump, celui qui est également patron du réseau social X et du constructeur automobile Tesla reste omniprésent à ses côtés et le conseille.
Il a été propulsé par le président élu à la tête d'une commission qui sera chargée de lutter contre la bureaucratie et de tailler dans les dépenses publiques. Cette influence a posé la question des conflits d'intérêts qu'elle pourrait générer, Elon Musk s'étant notamment régulièrement plaint des lenteurs du régulateur de l'aérien (FAA) pour autoriser les décollages de Starship, et son entreprise bénéficiant de gros contrats avec la Nasa.
Comme «dans un film»
Des restrictions de vol temporaires pour permettre le déplacement de personnalités sont prévues mardi autour de Brownsville, au Texas, pendant la fenêtre de lancement, qui s'ouvre à 16h00 locales (22h00 GMT). Dans le même temps, les habituelles restrictions de survol de la résidence de Donald Trump à West Palm Beach, en Floride, seront levées.
En octobre, SpaceX avait réussi à rattraper le premier étage de Starship à l'aide de bras mécaniques. L'entreprise doit démontrer qu'il ne s'agissait pas d'un coup de chance, mais bien d'un tour de force décisif vers la réutilisation de ce lanceur lourd après chaque vol. Cette prouesse avait suscité l'admiration de Donald Trump, qui dans son discours de victoire le soir de l'élection présidentielle avait raconté avoir regardé le vol et s'être cru «dans un film».
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