Lors du procès, qui doit se conclure fin novembre après plusieurs semaines de délibération, le Parquet a requis une peine de cinq ans de prison, dont deux ans ferme aménageables, et une peine d’inéligibilité de cinq ans à l’encontre de la fille de Jean-Marie Le Pen.
La peine d’inéligibilité, que risquait bel et bien la femme politique, est assortie d’une exécution provisoire, ce qui signifie qu’en cas de suivi des réquisitions du procureur, Marine Le Pen serait dans l’impossibilité de se présenter à l’élection présidentielle de 2027.
Une manière de « faire pression »
« Y a zéro preuves », hurle à tout-va la députée du Pas-de-Calais, qui accuse, par la voix de son parti, sur le réseau social X, la Justice française de vouloir « éliminer la voix de la véritable opposition (SIC) ». Pour protester, le parti à la flamme, fort d’une grosse vingtaine d’accusés dans ses rangs, a lancé une pétition sur Internet.
« Ces attaques visent uniquement à discréditer Marine Le Pen et à affaiblir le Rassemblement National, contournant ainsi la volonté démocratique des millions de Français. C’est une tentative d’éliminer la voix de la véritable opposition », vocifère le RN dans le texte explicatif de cette pétition.
Pour autant, pas sûr que cela change grand-chose, pour Pierre Egea, professeur de droit constitutionnel et de droit public à l’université de Toulouse, expert du club des juristes, contacté par actu.fr.
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