Le quotidien britannique The Guardian annonce son retrait de la plateforme X d’Elon Musk

  14 Novembre 2024    Lu: 454
Le quotidien britannique The Guardian annonce son retrait de la plateforme X d’Elon Musk

Il s’agit du premier grand média britannique à cesser de publier sur X, anciennement Twitter. Le quotidien britannique The Guardian a annoncé, mercredi 13 novembre 2024, qu’il ne publierait plus de messages sur le réseau social, propriété du milliardaire américain Elon Musk depuis 2022, rapporte Reuters.

Les critiques de X estiment que l’absence de modération a permis aux fausses informations et aux discours haineux de se répandre sur la plateforme.

« Une plateforme médiatique toxique »
« Nous pensons que les avantages à être sur X sont maintenant dépassés par les inconvénients et que les ressources pourraient être mieux utilisées pour promouvoir notre journalisme ailleurs », a déclaré The Guardian dans un éditorial publié ce mercredi sur le site internet du quotidien.

« C’est quelque chose que nous envisageons depuis un certain temps étant donné le contenu souvent dérangeant promu ou trouvé sur la plateforme, y compris les théories conspirationnistes d’extrême droite et le racisme », a précisé le journal.

« La campagne électorale présidentielle américaine n’a fait que confirmer ce que nous pensons depuis longtemps : X est une plateforme médiatique toxique et son propriétaire Elon Musk a pu l’utiliser pour façonner le discours politique », a-t-il ajouté.

« Défenseur de la liberté d’expression »
« Ils sont insignifiants », a publié Elon Musk sur X à propos de l’annonce. Le directeur général de Tesla, soutien du président américain élu Donald Trump, se dit défenseur de la liberté d’expression.

Le futur dirigeant des États-Unis a annoncé mardi que le milliardaire dirigerait le nouveau département de l’Efficacité gouvernementale avec l’entrepreneur Vivek Ramaswamy.

Des violences après la publication de fausses informations
Le rôle de X et d’autres plateformes de partage de contenu a été mis en évidence au Royaume-Uni plus tôt cette année, lorsque des violences racistes et d’extrême droite ont éclaté à la suite de la publication de fausses informations affirmant qu’un attentat ayant coûté la vie à trois jeunes filles dans la ville de Southport, dans le nord de l’Angleterre, était l’œuvre d’un demandeur d’asile musulman.Certaines organisations caritatives britanniques et établissements de santé et d’enseignement ont déclaré au cours des derniers mois qu’ils ne publieraient plus de messages sur X. Le gouvernement britannique continue de publier sur le réseau social.


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