Le tir de "plusieurs missiles balistiques à courte portée" vers les eaux situées à l'est de la péninsule coréenne a été détecté vers 07H30 mardi (22H30 GMT lundi), a déclaré l'état-major interarmées sud-coréen.
"En prévision de nouveaux lancements, nos forces armées ont renforcé leur surveillance et leur vigilance", a ajouté l'état-major, indiquant qu'il partageait des informations avec Tokyo et Washington.
Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a confirmé auprès de journalistes à Tokyo le lancement de "plusieurs missiles balistiques", dont "on estime qu'ils sont tombés à l'extérieur" de la zone économique exclusive (ZEE) japonaise.
Jeudi, la Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire, a testé ce qu'elle a affirmé être son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, le plus avancé de son arsenal.
Il s'agissait de la première démonstration de force du pouvoir nord-coréen depuis qu'il a été accusé d'avoir envoyé des milliers de soldats en Russie.
Le tir a également eu lieu quelques heures seulement après que les ministres de la Défense des Etats-Unis et de la Corée du Sud ont appelé Pyongyang à retirer ses troupes de Russie, où, selon Washington, environ 10.000 soldats ont été déployés en vue d'une éventuelle action contre les forces ukrainiennes, en guerre face à l'armée russe depuis 2022.
Dimanche, la Corée du Sud, le Japon et les Etats-Unis ont procédé à un exercice aérien conjoint impliquant un bombardier lourd en réponse au lancement de l'ICBM.
L'exercice a mobilisé le bombardier américain B-1B, des chasseurs sud-coréens F-15K et KF-16 ainsi que des chasseurs japonais F-2.
Les manœuvres militaires américano-sud-coréennes ne manquent jamais d'irriter Pyongyang qui les considère comme une répétition à une future invasion de son territoire.
afp