Le Groupe d’initiative de Bakou, qui s’occupe depuis longtemps de dénoncer les politiques criminelles et coloniales des Pays-Bas, a déclaré ne pas être surpris par l’adoption de ces résolutions, qui déforment à la fois l’histoire récente et les faits de nos jours.
Dans sa déclaration, le Groupe a souligné : « Les Pays-Bas, qui poursuivent leurs pratiques coloniales à Bonaire, Saint-Martin, Aruba, Curaçao, Saint-Eustache et Saba, mènent une politique délibérée d’assimilation dans ces territoires. Le gouvernement néerlandais expulse la population locale, la remplaçant par des citoyens néerlandais, traite les peuples autochtones comme des « citoyens » de seconde zone, persécute et arrête ceux qui soutiennent l’indépendance. Les autorités interdisent aux peuples autochtones d’étudier et de parler leurs langues maternelles, ne créent pas les conditions nécessaires pour la préservation de leur culture, et commettent de nombreuses autres violations. »
À la lumière de ces préoccupations, le Groupe d’initiative de Bakou appelle le Parlement néerlandais à exhorter son gouvernement à mettre fin à ces crimes à Bonaire, Saint-Martin, Aruba, Curaçao, Saint-Eustache et Saba.
Le Groupe d’initiative de Bakou appelle également à la création d’une Commission d’enquête pour tenir responsables ceux qui sont coupables de crimes passés et en cours.
De plus, le Groupe exhorte l’Union européenne à soutenir la création d’un organisme pertinent sous le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pour superviser les activités criminelles dans ces territoires et faciliter le transfert des affaires enregistrées vers les autres organismes de l’ONU.
« Nous vous exhortons à soutenir les initiatives contre les crimes coloniaux au niveau international et, à cet égard, les activités du Groupe d’initiative de Bakou », lit-on dans la déclaration du Groupe d’initiative de Bakou. (Azertac)
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