S'exprimant lors d'une conférence de presse en marge du sommet des dirigeants de l'Otan à Washington, Stoltenberg a déclaré que les Alliés avaient convenu de renforcer la défense transatlantique, d'intensifier la coopération industrielle et d'améliorer les défenses aériennes et antimissiles.

"Nous apporterons également notre soutien au développement à long terme des forces armées ukrainiennes. Cela ne fera pas de l'Otan une partie au conflit, mais cela aidera l'Ukraine à défendre son droit à l'autodéfense", a-t-il déclaré.

Il a noté que les dirigeants de l'Otan rencontreront le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, jeudi, lors d'une réunion du Conseil OTAN-Ukraine.

Stoltenberg a déclaré que les membres de l'Otan avaient convenu d'un engagement financier pour aider l'Ukraine à construire une force capable de vaincre l'agression russe aujourd'hui et de la dissuader demain.

L’Alliance avait annoncé auparavant que l’Ukraine recevrait 40 milliards d’euros (43 milliards de dollars).

"Nous ne faisons pas cela parce que nous voulons prolonger la guerre. Nous le faisons parce que nous voulons mettre fin à la guerre le plus rapidement possible. Le moyen le plus rapide de mettre fin à la guerre est de la perdre. Mais cela n'apportera pas la paix. Cela n'apportera que l'occupation", a déclaré Stoltenberg.

"Si nous ne voulons pas que l’Ukraine perde, si nous ne voulons pas nous soumettre à Poutine, nous devons faire preuve d’engagement et de détermination. Plus notre soutien sera crédible et durable, plus vite Moscou comprendra qu’il ne peut pas nous attendre et plus vite la guerre pourra prendre fin", a-t-il ajouté.

Plus tôt, un communiqué de l'Otan avait qualifié la progression de l'Ukraine vers l'adhésion à l'alliance transatlantique de 32 membres comme "irréversible" et avait en outre exhorté la Chine à mettre fin à son aide à la guerre de la Russie contre son voisin d'Europe de l'Est.

Concernant le soutien de Pékin à Moscou, Stoltenberg a qualifié la Chine de "facilitateur décisif" de la guerre russe en Ukraine.

"Le soutien de la Chine accroît la menace que représente la Russie pour la sécurité euro-atlantique. Les alliés ont clairement indiqué que la Chine ne peut pas permettre le plus grand conflit de l'histoire récente en Europe sans que cela n'ait un impact négatif sur sa réputation", a déclaré Stoltenberg. (Agence Anadolu)

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