Le Groupe d’initiative de Bakou organise une conférence au siège de l'ONU

  21 Juin 2024    Lu: 393
  Le Groupe d’initiative de Bakou organise une conférence au siège de l

Le Groupe d’initiative de Bakou a organisé une conférence internationale sur le thème « Vers l'indépendance et les libertés fondamentales : le rôle du C-24 dans l’élimination du colonialisme » le 20 juin 2024 au siège des Nations Unies à New York.

La conférence s'est tenue dans le cadre de la réunion annuelle du Comité spécial des Nations Unies chargé de l’application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (C-24). Elle a rassemblé des représentants, des leaders de mouvements indépendantistes, des experts en décolonisation, des parlementaires et des chercheurs de Corse, de Guyane française, de Guadeloupe, de Martinique, de Maohi Nui (Polynésie française), de Kanaky (Nouvelle-Calédonie), de Saint-Martin, de Bonaire, des États-Unis, de France, du Brésil, de l’Union des Comores, de Guyana et des Pays-Bas, couvrant un total de huit territoires actuellement sous l'occupation de la France et des Pays-Bas. Des diplomates des missions permanentes d'El Salvador, d'Argentine, de Syrie, d'Algérie, du Brésil et de Palestine auprès des Nations Unies ont également participé activement à la conférence.

Lors de son discours d'ouverture, le chef de département du BIG, Elgun Hadjiyev, a attiré l'attention sur le fait que, en raison d'une décision incertaine du gouvernement américain, le Directeur exécutif du GIB, Abbas Abbassov, n'a pas pu obtenir de visa pour la deuxième fois pour assister à la conférence au siège des Nations Unies. Par conséquent, un message vidéo du Directeur exécutif a été diffusé aux participants de la conférence.

Dans son message, il a souligné que la récente violation des droits humains fondamentaux par le gouvernement français en Nouvelle-Calédonie prouve une fois de plus le manque de volonté politique du gouvernement français à mettre en œuvre les résolutions adoptées par l'Assemblée générale des Nations Unies contre la décolonisation outre-mer.

Le Directeur exécutif a réaffirmé l'engagement indéfectible du Groupe de l'Initiative de Bakou à soutenir la lutte juste des territoires coloniaux pour leur indépendance, même face aux diverses pressions exercées par la France.

Après une minute de silence en mémoire des civils qui ont perdu la vie en raison des actions de la police française en Nouvelle-Calédonie, le Ministre des Affaires étrangères de Nouvelle-Calédonie, M. Forrest, a fourni un compte rendu détaillé des prétendues illégalités et atrocités commises par le gouvernement français dans son pays. Le ministre M. Forrest a souligné que de nombreux Kanaks, dont huit leaders du mouvement indépendantiste, ont été soumis à des arrestations illégales.

Le Directeur des affaires politiques du parti Tavini Huiraʻatira en Polynésie française, Richard Tuheiava, ainsi que des membres du mouvement indépendantiste de Saint-Martin, de Corse, de Martinique, de Guyane française, de Guadeloupe et de Bonaire, ont abordé les politiques coloniales mises en œuvre par les gouvernements français et néerlandais dans ces territoires. Ils ont mis en évidence les graves violations des droits fondamentaux des peuples autochtones, l'exploitation illégale des ressources naturelles et le non-respect des obligations internationales. Ils ont fermement condamné la politique de colonialisme continu, ignorant les revendications des peuples autochtones.

Les participants ont exprimé leur profonde gratitude envers l'Azerbaïdjan pour avoir efficacement transmis les demandes et les voix des peuples qu'ils représentent à la communauté mondiale. Enfin, ils ont exprimé leur confiance dans le fait que l'indépendance n'est pas loin, grâce au soutien du Groupe d’initiative de Bakou, qui joue le rôle de plateforme internationale.

À la fin de la conférence, une déclaration politique a été adoptée. Les participants se sont engagés à consolider leur participation aux événements régionaux et mondiaux organisés par le Groupe de l'Initiative de Bakou ainsi qu’à renforcer leur lutte au sein de l’ONU. Ils ont dénoncé la violence de la puissance coloniale française en Nouvelle-Calédonie, Corse et Martinique. (Azertac)


Tags: ONU   colonialisme  


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