Soulignant que la loi sur la restauration de la nature est la première du genre, le Conseil de l'UE a déclaré dans un communiqué : « Cette loi vise à mettre en place des mesures pour restaurer au moins 20 % des zones terrestres et maritimes de l'UE d'ici à 2030, ainsi que tous les écosystèmes ayant besoin d'être restaurés, d'ici à 2050 ».
Ce faisant, la loi vise à atténuer les effets du changement climatique et des catastrophes naturelles et, par conséquent, aiderait l'UE à remplir ses engagements internationaux en matière d'environnement, en particulier en ce qui concerne le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal, adopté lors de la 15e réunion des parties à la Convention sur la diversité biologique en décembre 2022 (COP 15), et à restaurer la nature à l'échelle européenne, est-il ajouté.
Selon le communiqué, les dispositions de la loi couvrent une série d'écosystèmes terrestres, côtiers et d'eau douce, forestiers, agricoles et urbains, y compris les zones humides, les prairies, les forêts, les rivières et les lacs, ainsi que les écosystèmes marins, y compris les herbiers marins et les fonds coralliens.
Les partis conservateurs européens ont toutefois tiré la sonnette d'alarme au sujet de cette loi, affirmant qu'elle mettrait en péril la compétitivité des agriculteurs européens et entraînerait une baisse de la production agroalimentaire, ainsi qu'une hausse des prix pour les consommateurs.
La Commission européenne avait proposé la loi sur la restauration de la nature en 2022, dans le cadre de la stratégie de l'UE pour la biodiversité à l'horizon 2030, qui fait partie du Pacte Vert pour l'Europe.
Tags: UE