Face à une Assemblée nationale qui n'avait pas fait le plein, le président ukrainien a brossé un tableau noir de la situation sur le Vieux continent après avoir participé la veille aux commémorations du Débarquement aux côtés d'Emmanuel Macron, de Joe Biden, du Premier ministre canadien Justin Trudeau et du chancelier allemand Olaf Scholz.
"De nouveau en Europe, les villes sont entièrement détruites et des villages sont incendiés. De nouveau en Europe apparaissent des camps de filtration, des déportations et la haine", a-t-il énuméré.
Remerciant à plusieurs reprises la France pour son soutien militaire et diplomatique, alors qu'Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir la cession d'avions de chasse Mirage 2000-5 à Kiev, le chef de l'Etat ukrainien a affirmé que la victoire était possible, malgré les avancées russes sur le front. "Pouvons-nous gagner cette bataille ? Certainement, oui", a assuré le président ukrainien, qui s'exprimait pour la première fois devant la représentation française.
"Cette bataille est à la croisée des chemins", a-t-il estimé. "Pour la paix juste, il faut plus", a-t-il ajouté. "Et ce n'est pas un reproche, c'est juste comment vaincre le mal, faire plus aujourd'hui qu'hier". (afp)