La tache des secouristes est très difficile, des villes entières étant pratiquement coupées du monde, rendues inaccessibles par les inondations qui ont dévasté l'Etat du Rio Grande do Sul, où il devrait pleuvoir au moins jusqu'à samedi.
Les dégâts humains et matériels sont surtout concentrés dans la région centrale de cet Etat frontalier avec l'Argentine et l'Uruguay, qui vit le "pire désastre climatique de son histoire", selon son gouverneur, Eduardo Leite.
Les images sont saisissantes: zones d'habitations noyées à perte de vue, routes détruites ou ponts entraînés par le courant, sans compter les ruptures de barrages qui risquent d'aggraver encore la situation.
"Ici, c'est chez moi et je ressens beaucoup de peine, ça me fait mal au coeur", dit à l'AFP Maria Luiza, 51 ans, qui réside à Sao Sebastiao do Cai, dans une des zones les plus touchées par les inondations.
Vendredi, des rues de la métropole Porto Alegre, capitale du Rio Grande do Sul, ont à leur tour été envahies par l'eau en raison de la crue exceptionnelle du Guaiba, fleuve emblématique du sud du Brésil.
Les autorités estiment que le niveau du Guaiba pourrait atteindre prochainement 5 mètres. Le record historique, datant de 1941, est de 4,71 m. (AFP)
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