"Cette déclaration est une tentative de dissimuler des actes de violence, l'expulsion massive de la population azerbaïdjanaise en Arménie, la terreur contre le peuple azerbaïdjanais, les provocations et le recours à la force militaire pour des raisons ethniques pour mettre en œuvre les revendications territoriales infondées et illégales de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan depuis la fin des années 1980.
Nous rappelons au ministère arménien des Affaires étrangères que les troubles ethniques à Soumgaït faisaient partie intégrante de la provocation délibérée et planifiée des dirigeants de l'URSS et de l'Arménie, des idéologues chauvins arméniens et des organisations extrémistes.
Il convient également de souligner que le parquet général de l'URSS a ouvert une procédure pénale concernant cet incident, qui a abouti à l'identification des émeutiers et des co-conspirateurs, ainsi qu'à un total de 32 victimes. La présence de 6 Azerbaïdjanais parmi les victimes de l'incident démontre que les émeutes n'ont pas été perpétrées par des Azerbaïdjanais.
Nous souhaitons informer le ministère arménien des Affaires étrangères qu'Eduard Grigoryan, un ressortissant arménien, est l'instigateur de ces incidents. Il a mené la marche, causant personnellement la mort de 6 personnes et le viol de 3 femmes arméniennes. Par ailleurs, de nombreux témoignages d'Arméniens résidant à Soumgaït corroborent ces récits. Grigoryan, condamné à 12 ans de prison par décision de justice, a été transféré en Arménie pour purger sa peine, puis libéré de prison.
92 personnes reconnues coupables à l'issue du procès concernant les événements de Soumgaït du 27 au 29 février 1988 ont été condamnées à la prison et une personne a été condamnée à la peine capitale.
À titre de comparaison, à la fin des années 1980, lors de la déportation forcée d’environ 300 000 personnes des territoires densément peuplés d’Azerbaïdjanais en RSS d’Arménie, aucune mesure n’a été prise contre les responsables de la mort de plus de 200 Azerbaïdjanais.
Le ministère arménien des Affaires étrangères est également bien conscient qu'aucun des auteurs des multiples crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par l'Arménie dans diverses villes et villages, y compris Khodjaly, lors de son agression militaire contre l'Azerbaïdjan, n'a encore été tenu responsable devant la justice.
Nous rappelons au ministère arménien des Affaires étrangères que la République d'Azerbaïdjan a mis fin à l'occupation militaire par l'Arménie de certaines décennies de son territoire souverain internationalement reconnu, rétablissant ainsi son intégrité territoriale et sa souveraineté.
Au lieu de prétendre que le "nettoyage ethnique" a été mené contre les Arméniens et que des monuments historiques et religieux ont été ciblés, il serait plus avantageux pour la partie arménienne de considérer les actes criminels commis non seulement sur le territoire de l'Arménie actuelle, mais aussi contre les Azerbaïdjanais et le patrimoine de l'Azerbaïdjan pendant l'occupation", a fait savoir Hadjizadé dans un communiqué.
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