C'est ce qui ressort d'un communiqué du ministère des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan.
« Suite à la dernière réunion entre les dirigeants à l'initiative du Chancelier allemand, de telles déclarations de l'Arménie et le choix de la France comme lieu de ces déclarations, sont irrespectueuses envers les efforts de l'Allemagne, par l'Arménie, et sont considérés comme une indication de l'influence néfaste continue de la France sur le processus de paix », a déclaré le ministère.
Les allégations selon lesquelles l'Azerbaïdjan se préparerait à une attaque contre l'Arménie et que l'Azerbaïdjan ne respecterait pas les normes juridiques internationales visent à déformer la réalité et à tromper la communauté internationale, a souligné le ministère.
« Les allégations de l'Arménie sur la soi-disant préparation de notre pays à la guerre, utilisant à mauvais escient les appels de la Communauté de l'Azerbaïdjan occidental ainsi que nos déclarations en réponse aux allégations infondées de l'Arménie, tout en étant totalement sans fondement, dissimulent les mesures déstabilisatrices de l'Arménie qui poursuit une politique de militarisation massive et perturbation de la stabilité de la région qui dure depuis 5 mois.
Soulignant la reconnaissance de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, l'importance du respect de la Déclaration d'Alma-Ata de 1991 sur la délimitation des frontières entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, les principes de souveraineté, de juridiction et d'égalité des pays pour l'établissement de relations de transport et économiques dans la région, le Premier ministre néglige la violation de ces principes par l'Arménie depuis plus de 30 ans. Contrairement à l’Arménie, c’est l’Azerbaïdjan qui a proposé la paix à l’Arménie sur la base des 5 grands principes immédiatement après la guerre de 44 jours. L'Arménie, avec ses revendications persistantes contre l'Azerbaïdjan, continue de violer ces principes », a affirmé le ministère.
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