Selon Le Point, 3 000 mètres carrés d'entrepôts de la SNAM ont brûlé, emportant les 900 tonnes de batteries de lithium. La préfecture a, dans un premier temps, demandé aux habitants résidant dans un rayon de 500 mètres, de se confiner jusqu'à la fin de la soirée. Des secours spécialisés en risques chimiques sont venus en renfort de Haute-Garonne, ainsi que les forces de l'ordre et la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL), indique la même source.
Dimanche matin, la préfecture a annoncé que "le risque en termes de toxicité a été exclu". L'origine de l'incendie demeure pour le moment inconnue.
L’association locale de défense de l’environnement Adeba a jugé sur sa page Facebook que "ce qui est arrivé [est] très grave". "Nous espérons beaucoup de l’enquête qui va suivre. Nous ne nous contenterons pas de communiqués rassurants de la préfecture, de l’entreprise et des élus locaux", a-t-elle encore affirmé.
Le site est une installation classée pour la protection de l’environnement, catégorisée Seveso seuil haut, précise de son côté le journal Le Monde. La Directive Seveso est le nom générique d'une série de directives européennes qui imposent aux États membres de l'Union européenne d'identifier les sites industriels présentant des risques d'accidents majeurs. Les établissements industriels sont classés "Seveso" selon leur aléa technologique en fonction des quantités et des types de produits dangereux qu'ils accueillent. Il existe ainsi deux seuils différents classant les établissements en "Seveso seuil bas" ou en "Seveso seuil haut".
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