C'est ce qu'a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Aykhan Hadjizadé, dans son commentaire sur les opinions exprimées par le Premier ministre arménien lors de la réunion avec la communauté arménienne à Munich.
"En ce qui concerne l'opinion du Premier ministre selon laquelle "le droit à l'autodétermination du Karabagh n'est pas soutenu par la communauté internationale", comme vous pouvez le constater, le Premier ministre ne déclare pas que ses revendications contre les territoires de l'Azerbaïdjan sont infondées, mais c'est un acte insensé de les poursuivre uniquement parce qu'ils ne sont pas soutenus par la communauté internationale. Cela prouve indirectement que ses revendications sont toujours en cours. À cet égard, il est nécessaire d'éliminer les revendications contre notre intégrité territoriale et notre souveraineté dans la Constitution arménienne et dans les actes législatifs", a affirmé Hadjizadé.
Selon lui, les opinions du Premier ministre arménien montrent également que la pression de la communauté internationale est importante pour empêcher l'Arménie de prendre une position contraire au droit international.
"En ce qui concerne l'affirmation de la partie arménienne selon laquelle l'Azerbaïdjan aurait violé la déclaration tripartite, chacun sait qu'elle n'a aucun fondement, à savoir que l'Arménie n'a pas retiré ses forces armées du territoire de l'Azerbaïdjan en violation de ses obligations et n'a pas rempli son obligation d'ouvrir les lignes de communication.
La partie arménienne doit comprendre que le moyen d'assurer la paix et la stabilité dans la région passe par l'établissement de relations avec les pays voisins basées sur la confirmation et le respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté, et par des négociations directes et constructives avec l'Azerbaïdjan pour établir la paix", a souligné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
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