"Le 4 février, vers 5h30, heure de Sanaa (2h30 GMT), les forces du Commandement central des États-Unis ont mené une attaque d'autodéfense contre un missile antinavire houthi qui s'apprêtait à être lancé vers la mer Rouge", a fait savoir le commandement américain.
Le Centcom a indiqué que "les forces ont identifié le missile dans les zones contrôlées par les Houthis au Yémen et ont décidé qu'il représentait une menace imminente pour les navires commerciaux et les navires de la marine américaine dans la région".
La même source a expliqué que cette mesure "protégera la liberté de navigation et rendra les eaux internationales plus sûres pour les navires de la marine américaine et les navires commerciaux".
De son côté, le groupe Houthi a annoncé, lundi, que les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené "15 frappes aériennes contre les gouvernorats de Hodeidah (ouest) et de Saada (nord)", selon ce qui a été rapporté par Al-Masirah, une chaîne de télévision affiliée aux Houthis.
En "solidarité avec la bande de Gaza", en proie depuis le 7 octobre 2023 à une guerre israélienne dévastatrice avec le soutien américain, les Houthis ciblent, avec des missiles et des drones, les cargos en mer Rouge qui appartiennent ou sont exploités par des Israéliens ou qui transportent des marchandises vers et depuis Israël.
Avec l’intervention des États-Unis et du Royaume-Uni ainsi que les tensions qui sont entrées dans une phase d’escalade significative en janvier, Al-Houthi a annoncé qu’il considérait désormais tous les navires américains et britanniques parmi ses cibles militaires.
À un rythme intermittent depuis le 12 janvier, une coalition dirigée par les États-Unis a lancé des raids visant, selon elle, des "sites houthis" dans diverses régions du Yémen, en réponse à ses attaques dans la mer Rouge, ce qui a suscité une réponse du Groupe.
Tags: Yémen