Lundi, une opération policière avait tourné à la fusillade à Dyiarbakir, ville kurde située dans le sud-est du pays, faisant neuf morts, deux policiers et sept membres présumés de l’EI. Les forces de l’ordre y avaient pris d’assaut plusieurs « planques » du groupe terroriste. Le gouvernement s’était félicité d’avoir « neutralisé » une « importante cellule » de l’EI.
L’intensification de l’effort turc pour démanteler les réseaux de l’Etat islamique sur son territoire intervient également à l’approche d’élections législatives anticipées dont le climat s’annonce lourd, dimanche. Accusé par son opposition de complaisance avec les mouvements djihadistes en Syrie, le président islamo-conservateur turc, Recep Tayyip Erdogan, a promis, lundi, de continuer à lutter contre « toutes les organisations terroristes » qui menacent la Turquie, incluant, outre l’EI, les rebelles kurdes et les organisations d’extrême gauche.
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