Globalement, après trois années très compliquées, la fin de la pénurie de pièces électroniques a permis à l'industrie automobile de reprendre ses livraisons. Mais le marché est resté morose, ralenti par l'inflation, notamment sur la fin de l'année. Les voitures hybrides ont profité en priorité de la reprise du marché, avec plus de 2,7 millions d'unités vendues (+29,5 sur un an) et 25,8% de parts de marché.
Les voitures électriques ont également poursuivi leur conquête (+37% sur un an) et atteint 14,6% de parts de marché, dépassant pour la première fois sur une année entière le diesel (13,6%), qui continue de baisser. Les voitures à batterie ne représentaient que 9,1% des ventes en 2021, et 1,9% en 2019.
Alors que la vente de voitures à moteur thermique va être interdite en Europe en 2035, tous les constructeurs ont musclé leur offre de voitures hybrides et électriques. Mais les voitures à essence ont su également profiter du rebond du marché (+10,6% sur un an), notamment en Italie ou en Allemagne. Elles représentent toujours 35,3% des ventes européennes, avec 3,7 millions d'unités.
Le rebond du marché européen a été porté par son leader, le groupe Volkswagen, avec 2,8 millions de voitures vendues (+18% sur un an), et par le groupe Renault (numéro trois des ventes avec 1,2 million d'unités, +16,9%). Le numéro deux européen, Stellantis, est resté plus proche de ses chiffres de 2022, avec 1,9 million de voitures vendues (+2,9%), et des reculs pour ses marques Fiat et Citroën notamment.
afp
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