Son discours intervient au moment où, pour la première fois depuis l'ouverture de la Chine aux investissements étrangers il y a quarante ans, les dirigeants étrangers s'inquiètent des perspectives de croissance à long terme du pays.
A la tête d'une importante délégation gouvernementale au Forum économique mondial qui se tient cette semaine, Li Qiang est le plus haut responsable chinois à côtoyer les élites économiques et politiques mondiales à Davos depuis le président Xi Jinping en 2017.
Li Qiang entend "promouvoir la coopération mondiale, à faire face aux différents risques, à réduire les écarts de développement et à rechercher une coexistence pacifique et un résultat avantageux pour tous", a rapporté l'agence de presse officielle chinoise Chine Nouvelle.
Les déclarations antérieures de Li Qiang sur l'ouverture de la Chine aux affaires ont été accueillies avec scepticisme par certaines directions d'entreprises, à la lumière d'une loi anti-espionnage élargie, de perquisitions dans des cabinets de conseil et des sociétés de due diligence, et d'interdictions de sortie du territoire, selon les organisations professionnelles.
Les entreprises se préoccupent par ailleurs de la géopolitique, du durcissement des réglementations et de l'amélioration des conditions de concurrence pour les entreprises d'État. Au cours du trimestre juillet-septembre, la Chine a enregistré le premier déficit trimestriel des investissements directs étrangers depuis le début des relevés en 1998.
Au-delà de la question économique, les investisseurs surveilleront toute rencontre bilatérale en marge du forum, notamment avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, également attendu à Davos.
Selon les organisateurs du forum, plus de 2.800 dirigeants de 120 pays, dont plus de 60 chefs d'État, devraient participer à la réunion annuelle.