Le cortège de protestation s'est élancé de la place de la République aux alentours 16 heures (UTC+1) à l'appel notamment de la Marche des solidarités.
Les centaines de manifestants, parmi lesquels figuraient des personnes sans-papiers, ont notamment dénoncé le "racisme" de la "loi Darmanin", scandant des slogans hostiles à l'égard du gouvernement, notamment du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, ainsi que de l'extrême droite, selon le correspondant d'Anadolu, présent sur place.
"Solidarité antiraciste", "On est tous des enfants d'immigrés" ou encore "Contre la loi Darmanin", pouvait-on lire sur les pancartes et banderoles déroulées lors de cette marche de protestation.
Pour rappel, le mois dernier, suite à l'adoption de la loi sur l'immigration, la secrétaire générale de la Confédération Générale du Travail (CGT), Sophie Binet, a appelé à "la désobéissance civile" en France, et annoncé "des actions d'ampleur" contre ce texte jugé xénophobe.
La loi asile et immigration a été adoptée mardi 20 décembre dernier à l’Assemblée nationale par 349 voix favorables et 186 voix contre. Plus tôt dans la soirée, le texte de loi adopté en commission mixte paritaire (CMP) avait également été plébiscité par le Sénat avec 214 voix pour et 114 voix contre.
L’adoption de ce texte, qui reprend des exigences du parti Les Républicains (LR), elles-mêmes revendiquées par l'extrême droite, plonge désormais l’Exécutif dans une impasse alors que l’aile gauche de la majorité s'y est opposée.
Trois recours ont été soumis au Conseil constitutionnel par des députés de gauche, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet et le chef de l'État français Emmanuel Macron, afin de vérifier la validité constitutionnelle du texte.
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