« S’ils veulent refléter la question de la minorité arménienne en Azerbaïdjan, alors réfléchissons à la question de la minorité azerbaïdjanaise en Arménie, qui a été expulsée il y a trente ans. Et il y avait beaucoup plus d’Azerbaïdjanais en Arménie que d’Arméniens en Azerbaïdjan – près de 300 000. Notre position était donc que cela devait être réciproque. Soit nous réfléchissons à ces deux questions des minorités nationales, de leurs droits et de leur sécurité, y compris le droit au retour non seulement des Arméniens en Azerbaïdjan, mais aussi celui des Azerbaïdjanais au retour en Arménie. Peu importe que les Azerbaïdjanais aient été expulsés il y a 30 ans et que les Arméniens aient décidé de partir il y a deux mois. Le fait est que ça doit être réciproque, sinon nous ne mentionnons pas cette question dans notre accord de paix. Donc, jusqu’à présent, nous n’avons pas obtenu de l’Arménie une compréhension claire à ce sujet. Donc, si l’Arménie accepte soit d’avoir la même attitude pour les deux minorités nationales, soit de ne pas la refléter du tout, alors la paix est possible, car c’était un obstacle majeur pour l’Arménie lorsqu’elle négociait avec nous. Donc, nous verrons comment ça se passe. Franchement, je ne vois actuellement aucun obstacle sérieux à la signature d’un accord de paix d’un point de vue logique », a ajouté le dirigeant azerbaïdjanais.
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